En France, le statut de proche aidant permet à un salarié de suspendre temporairement son activité.
Ce statut vise à faciliter le soutien d’un proche vulnérable tout en maintenant une aide financière.
Les salariés peuvent ainsi s’occuper d’une personne handicapée, âgée, ou en perte d’autonomie.
Le congé permet de concilier le travail et les obligations familiales.
Cette pause professionnelle offre aussi une sécurité financière à travers une allocation journalière, assurant un soutien à l’aidant.
Détails du congé et de l'allocation journalière
Un salarié proche aidant peut interrompre son travail pour une durée de 66 jours au total.
Cette période peut être fractionnée, même en demi-journées.
L’employeur ne peut refuser ce congé.
Pendant cette absence, l’aidant perçoit une allocation journalière (AJPA).
Celle-ci est fixée à 64,54 euros par jour ou 32,27 euros par demi-journée.
Par mois, un aidant peut toucher un maximum de 22 jours d’allocation.
Toutefois, il ne peut percevoir d’autre rémunération pendant ce temps.
Les nouvelles mesures pour 2025
À partir du 1er janvier 2025, des règles élargies permettront aux proches aidants de renouveler ce congé.
Si un autre proche nécessite une aide, le salarié pourra à nouveau suspendre son activité.
Le décret n° 2024-697 du 5 juillet 2024 relatif à la durée de versement de l’allocation journalière du proche aidant, autorise un maximum de 264 jours d’allocation cumulés.
Cette nouveauté assure une flexibilité accrue pour les aidants sur le long terme.
Ceux ayant déjà utilisé leur congé pourront à nouveau y avoir accès en cas de besoin, garantissant un soutien durable.
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